Les chercheuses et chercheurs en résidence

Le Rize accueille des chercheurs-euses en résidence, dont les travaux sont en lien avec le territoire, la population ou l’histoire villeurbannais. L’ensemble des travaux de recherche est en consultation libre au Rize auprès des archives municipales et présenté sur le blog mes.hypothèses.org

Les doctorantes

Nolwenn Le Goff est doctorante à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon, sous la direction de Vincent Veschambre et la codirection de Catherine Maumi (nolwenn.legoff@mairie-villeurbanne.fr).

Thèse :  Elaborations, pérennités et adaptations : temporalité des édifices publics ordinaires. Les bâtiments communaux villeurbannais au XXème siècle

Son travail porte sur la fabrique des formes urbaines et architecturales des édifices municipaux villeurbannais pendant la période contemporaine (XIXe, XXe siècle), notamment la relation réciproque qui existe entre le social et le spatial : les formes urbaines et architecturales sont fabriquées par des pratiques sociales, mais elles influencent aussi le fonctionnement social. Elle travaille à partir d’archives: plans de cadastres, sources textuelles, mais aussi à partir de bases de données géographiques (comme les fichiers fonciers de l’administration fiscale).

 

Camille Lassègue est doctorante en anthropologie à l’Université Lumières Lyon 2 (LADEC) sous la direction de Bianca Botéa et Abderrhamane Moussaoui (camille.lassegue@mairie-villeurbanne.fr).

Thèse : habiter les lieux-refuges : réseaux urbains et traces mémorielles

Cette thèse CIFRE débutée en janvier 2021  porte sur le rapport à l’habiter et à la mémoire des « lieux-refuges » (squats, centres d’accueil) passés et actuels, notamment avec des femmes exilées de Villeurbanne, à travers des méthodes audiovisuelles et participatives (ateliers vidéos, démarche photographique). Perçus comme des espaces de mises à l’écart, il s’agira au contraire de montrer que ces lieux permettent une insertion dans les réseaux urbains ainsi qu’une inscription dans des pratiques de l’habiter et dans les mémoires de la ville. Cette thèse s’appuiera sur les témoignages et l’observation des pratiques des habitantes, mais aussi sur l’image, la vidéo et la photographie comme autant d’éléments et d’approches permettant de rendre compte de ces expériences et d’en faire trace.

 

Aliénor Wagner-Coubès est doctorante en histoire à l’Université Gustave Eiffel Paris Est Sup sous la direction de Loic Vadelorge (alienor.wagner-coubes@mairie-villeurbanne.fr).

Thèse : Habiter le quartier des Gratte-Ciel de Villeurbanne

Cette thèse CIFRE commencée en avril 2021 porte sur le quartier des Gratte-Ciel, construit dans les années 1930. Ce quartier a été imaginé par une mairie socialiste empreinte d’hygiénisme pour devenir le centre-ville politique, culturel et social de Villeurbanne. Ainsi il est composé d’équipements publics et de 1400 logements destinés aux ouvrier·es afin de pallier au manque et au mal logement. Ce travail d’histoire sociale s’intéresse à la notion d’habiter, au peuplement des Gratte-Ciel, donc aux gens qui ont fait et font ce quartier. Parmi les missions de ce doctorat, on trouve la valorisation patrimoniale du quartier qui passera notamment par l’organisation de visites guidées.

Cette thèse est co-financée, par la ville de Villeurbanne, ce qui explique la présence d’Aliénor au Rize et à la Société Villeurbannaise d’Urbanisme qui est la société historique de construction du quartier. Aujourd’hui la SVU est le bailleur social des logements des Gratte-Ciel et l’opérateur commercial des commerces du centre-ville actuel et futur.

 

Les étudiantes et étudiants en Master

Céline Mimault est en deuxième année de Master de Lutte contre les inégalités et les discriminations à l’IETL de l’Université de Lyon 2. Elle travaille sur les inégalités d’accès à la santé mentale et sexuelle des personnes LGBTQI+ sous la forme d’une enquête territoriale à Villeurbanne. Elle effectue son mémoire sous la direction de Soline Blanchard.
celine.mimault@mairie-villeurbanne.fr

Andréa Korodowou-Katakpao est étudiante en première année de master en Étude sur le Genre au sein du parcours MATILDA à l’Université Lumière Lyon 2. Elle travaille sur la formation des jeunes filles dans l’enseignement technique et professionnel à Villeurbanne entre 1930 et 1970. L’objectif est d’éclairer la politique villeurbannaise en matière de formation professionnelle féminine mais aussi d’approcher la fabrique de professionnelles au plus près des expériences scolaires des jeunes filles qui y ont été scolarisées. Elle réalise cette recherche sous la direction de Marianne Thivend.
a.korodowou-katakpao@univ-lyon2.fr

Joséphine Brive est en deuxième année de master Affaires Internationales et Espaces Post-Soviétiques à Sciences Po Bordeaux. Elle travaille sur les parcours migratoires des Ukrainiennes exilées à Villeurbanne depuis le 24 février 2022. Elle effectue cette recherche à travers une méthode qualitative basée sur des observations, des entretiens et une ethnographie numérique. Elle réalise cette recherche sous la direction de Ronan Hervouet.
Josephine.brive@mairie-villeurbanne.fr