Le Rize sera exceptionnellement fermé mercredi 4 juin toute la journée. Nous vous remercions pour votre compréhension.
Fermeture exceptionnelle

Le Rize sera exceptionnellement fermé mercredi 4 juin toute la journée. Nous vous remercions pour votre compréhension.
[02/06/2025]
La place Jules-Grandclément devrait être entièrement finalisée au printemps 2026. Toutefois les travaux du cœur de place, où l’on trouve notamment la buvette et l’œuvre de l’artiste Katinka Bock, touchent à leur fin : une ouverture festive est prévue mardi 10 juin de 18h à 20h ! Le Rize y participe avec l’installation de l’exposition « La place Grandclément, d’hier et d’aujourd’hui » de Thérèse Didierlaurent, déjà présentée en 2019*. En attendant, nous vous proposons de revenir sur l’histoire de cette place en 10 dates clé.
1834 : Au début du XIXe siècle, le quartier Grandclément, qui compte 1800 habitants, devient le plus peuplé de Villeurbanne. En 1834, la mairie quitte donc le bourg de Cusset pour la place du Plâtre (actuel place Grandclément), qui devient la place de la Mairie.
1835-1836 : l’église de la Nativité est construite pour marquer la présence catholique au cœur du bourg.
Années 1880 : Plusieurs lignes de tramways relient la place de la Mairie au centre de Lyon. En 1881, la ligne du Chemin de Fer de l’Est lyonnais est mise en service : elle relie Lyon à Aoste Saint Genix (Ain), avec un arrêt à la gare de Villeurbanne.
1884 : ouverture du bureau des Postes & Télégraphes (premier bureau télégraphique villeurbannais), qui sera transféré en 1934 à la place de l’ancienne mairie.
1892 : un marché maraîcher s’implante et se tient plusieurs fois par semaine. Les agences bancaires s’installent, comme celles du Crédit Lyonnais ou du Crédit Commercial de France.
1934 : La mairie quitte la place Grandclément pour le quartier des Gratte-Ciel, qui devient alors le nouveau centre de Villeurbanne.
1935 : la place du Plâtre prend le nom de « place Jules-Grandclément » à la mort du docteur
Jules Grandclément, maire de Villeurbanne de 1908 à 1922.
Le 1er mars 1943 : la place Granclément est le lieu de la rafle des Villeurbannais. Les personnes raflées sont d’abord rassemblés devant le café Jacob (actuelle agence bancaire, côté est de la place), puis conduits à la gare pour être ensuite envoyés vers les camps de transit français de Drancy et Compiègne.
Janvier 2023 : la Ville et la Métropole lance des travaux de rénovation de la place et du dévoiement des réseaux souterrains pour le T6.
Février 2026 : mise en service du tramway T6.
*Les dates et contenus de 1834 à 1935 sont extraits de l’exposition de Thérèse Didierlaurent, qui sera installée le 10 juin prochain sur la place Granclément.
L’exposition, qui avait déjà été présentée en 2019, est le résultat des balades de Thérèse Didierlaurent et de ses recherches aux archives du Rize. Depuis 2016, elle fait partie des habitants-relais qui participent au dispositif d’inventaire partagé mis en place par le Rize pour impliquer les habitants dans la production de connaissances.
>> Plus d’infos sur les travaux de la place Grandclément sur Viva en ligne
[08/05/2025]
Dans le cadre de sa résidence artistique au Rize, La Grenade vous a proposé toute l’année une série de projections et de rencontres pour débattre ensemble de l’actualité d’hier et d’aujourd’hui. Elle terminera sa saison jeudi 12 juin par un grand rendu théâtral.
En parallèle, de janvier à juin, La Grenade a accompagné trois groupes de jeunes entre 11 et 25 ans pour créer leur forme théâtrale sur l’actualité de Villeurbanne. À chaque groupe sa façon de traiter l’information, son regard sur la ville et son actualité.
Jeudi 12 juin à 19h
LE GRAND RENDU
Théâtre
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[19/05/2025]
Expositions, ateliers, lectures, rencontres, cinéma… Le Rize vous propose une programmation estivale pour petits et grands tout au long du mois de juillet, avant une fermeture exceptionnelle pour travaux du 28 juillet au 1er septembre.
[28/04/2025]
Au fil des rues, des places, des squares, vous croiserez à Villeurbanne des œuvres d’art urbaines qui vous deviendront familières et vous serviront de repère dans la ville. Après les Charpennes et le Tonkin, nous continuons cette série avec les quartiers Gratte-Ciel, Dedieu et Charmettes.
GRATTE-CIEL/DEDIEU/CHARMETTES
– Fontaine – square Prévert – Geneviève Dumont – 1979
– Le Poisson-Lune – square Lebossé – Joseph Ciesla – 1979
– Vue de la cheminée – parc du Centre – Felice Varini – 2002-
La cheminée de l’ancienne usine de teinturerie, démolie en 1994, a été sauvegardée et restaurée pour conserver ce symbole de l’ère industrielle et lui donner toute sa place dans la vie contemporaine. L’artiste italien l’a placée au cœur de son projet, créant une passerelle métallique traversante et travaillant également l’environnement paysager de l’œuvre.
– Les Binettes – intérieur de la station de métro Gratte-ciel – Armand Avril – 1978
– Le Répit – Avenue Henri-Barbusse – Pendariès – 1932
La Marelle ou Pie in the sky – place Mendès France – Lawrence Weiner – 1990
– Regret des oiseaux – parc de l’Hôtel de ville – Philippe Favier – 2006
Dans le puits central du parking, Philippe Favier a créé une installation monumentale, cylindrique, en lettres métalliques, faisant entrer Le regret des oiseaux, poème en prose de Marcel Béalu, dans l’architecture contemporaine du parking. En surface, les lettres du poème se sont transformées dans les bassins en constellations de verre morcelé, en lien avec l’œuvre souterraine.
– Bassins de la place – place Lazare-Goujon – Philippe Favier – 2007
– La République enchaînée – place Lazare-Goujon – Georges Salendre – 1946
– Devant l’amour – Hôtel de ville – place Lazare-Goujon – Fernand Dubois
CHARPENNES-TONKIN
– Structure de Correction : fleurs devant le monument aux morts – place Charles-Hernu (Niek van de Steeg – 2005)
Sans titre – peinture murale – station de métro Charpennes cours Emile-Zola – (André Gasquet – 1982)
– La fresque du théâtre des Charpennes – 52 rue Gabriel Péri – Cité de la Création – 1988
Trompe-l’œil et théâtre à l’italienne… Sur 400 m2, la fresque raconte, en cinq tableaux, le passé du quartier : lavoir de la rue des Charmettes, service d’omnibus entre Lyon, les Charpennes et Vaulx-en-Velin, ancien commerce de grains et fourrages… Cette fresque a été créée à la demande du conseil de quartier.
– La Fontaine des géants – place Chorel, parc de l’Europe (Anne et Patrick Poirier, 1984)
– Le Printemps – place du Commandant Rivière (Christiane Guillaubey, 1980)
[22/04/2025]
Vous souhaitez vous mettre à la mandoline portugaise, au bongo, au ukulélé ou au washboard ? Notre médiathèque vous propose désormais le prêt de 36 instruments de musique originaires des quatre coins du monde.
Après la Maison du livre, de l’image et du son, qui avait lancé ce service l’an dernier, c’est au tour de la médiathèque du Rize de vous proposer le prêt d’instruments de musique. Comme pour les livres et les documents multimédia, ce service est gratuit, mais sous certaines conditions : un instrument par carte d’abonnement, durée maximum de 6 semaine sans prolongation, dès 12 ans (en présence d’un représentant légal pour les mineurs), les instruments sont à emprunter et à rendre auprès du même service d’emprunt.
>> Découvrir les instruments prêtés par le Rize sur le site des médiathèques
>> En savoir plus sur le prêt d’instruments de musique dans les médiathèques de la ville
[13/03/2025]
Présente sur l’usine Sase (devenue TASE, Textile artificiel du Sud-Est) pendant plus d’une trentaine d’année, la communauté religieuse du Très Saint-Sauveur a joué un rôle particulier dans le dispositif de production mis en place par Edmond Gillet, descendant d’une famille d’industriels lyonnais spécialisée dans la chimie et la teinture de textile. (Plus d’infos sur les usines Gillet sur Le Rize +)
Au début du XXe siècle, Edmond Gillet fait construire, dans l’actuel quartier du Carré de Soie, une usine de transformation de cellulose en rayonne (soie artificielle). Préoccupé par les conditions de vie de ses ouvriers et animé par des préoccupations paternalistes et hygiénistes, il fait édifier, dans les années 1920-30, autour de son usine, une véritable « micro-ville » autonome composé de logements, d’équipements sociaux, éducatifs, sportifs… mais aussi d’un dispensaire moderne et d’une « institution bien connue des habitants » : l’Hôtel Jeanne d’Arc ou Foyer Jeanne D’Arc.
Situé rue de la Poudrette, entre les communes de Villeurbanne et de Vaulx-en-Velin, cet établissement accueille des femmes, souvent très jeunes, isolées, parfois immigrées et qui font l’objet d’une prise en charge « globale » par l’institution : gite, couvert, éducation… et travail. Le lieu devient alors un creuset où se côtoient paysannes des campagnes environnantes et migrantes d’origines diversifiées parmi lesquelles Italiennes, Espagnoles mais aussi Hongroises et Polonaises et ce, sous l’encadrement d’une douzaine de sœurs du Très Saint-Sauveur.
C’est au sein du dispensaire et du foyer que les sœurs du Très Saint-Sauveur se dépenseront sans compter pour soigner, accueillir et œuvrer pour le bien être de ces femmes, dont elles partagent le quotidien. Cette main d’œuvre féminine laborieuse est particulièrement invisibilisée dans l’histoire Gillet.
Claire Bonici, docteure en droit et membre de Vive La Tase
Elle a raconté cette histoire à l’occasion d’un café patrimoine au Rize, le 13 février 2025.
Aller plus loin
– Découvrir la présentation de Claire Bonici
– Lire l’Article « Le foyer Jeanne d’Arc et ses transformations, de 1926 à l’Autre Soie » sur le site Rize+
[15/02/2025]
Quel que soit votre âge, votre histoire, votre parcours, vous avez quelque chose à partager. Le Rize offre à toutes et tous la possibilité de proposer et d’animer un atelier. Chacun peut contribuer ainsi au partage de toutes les formes de savoirs et d’expressions culturelles dans un esprit d’échanges et de convivialité.
Proposer un atelier :
Contacter Talia de Rugeriis : talia.de-rugeriis@villeurbanne.fr
Les premiers ateliers carte blanche :
[16/02/2025]
Balades urbaines, conférences, visites des archives municipales, expositions… A l’occasion des 90 ans des Gratte-Ciel, nous vous proposons une série de rendez-vous autour de ce symbole de la ville socialiste des années 1930.
[03/03/2025]
Reconnaissez-vous cet immense arbre qui trône au milieu du parc de la Feyssine ? Il est bien connu des habitués du parc, qui s’y donnent rendez-vous avant une balade ou une séance de sport. Atteint d’une maladie incurable, il a été abattu au mois de mars. Retrouvez les témoignages des usagers du parc.
Géraldine Huet du Rize et Cyril Descos ont recueilli les paroles des usagers
Âgé d’environ 150 ans, ce platane a été diagnostiqué porteur du chancre coloré, une maladie causée par un champignon parasite. Ses feuilles n’ont pas poussé en 2024 et ses branches mortes commencent à tomber. Il a été abattu au cours du mois de mars 2025 pour garantir la sécurité des usagers et éviter la prolifération de la maladie sur les platanes voisins. Un bosquet d’une centaine d’arbres sera prochainement planté à cet emplacement. Clément Dodane, chef de projet parc de la Feyssine de la direction des Espaces publics et naturels de la Ville, est à l’origine de l’initiative.
Avec l’abattage de cet arbre, c’est une partie du patrimoine végétal de la ville qui disparait. La convention de Faro sur la valeur du patrimoine culturel, que le Rize et la ville de Villeurbanne se sont engagés à appliquer, préconise aussi la prise compte du patrimoine immatériel.
Nous sommes donc allés écouter, et enregistrer, des usagers du parc, pour garder une trace de cet arbre totem dans la mémoire collective. En voici quelques extraits :
Monique et Joseph : « C’était un bel arbre, il va nous manquer. Nous l’observions souvent avec nos petits-enfants lors de nos balades. On voyait aussi des faucons y nicher. »
Sylvie : « Ça me fera du mal de le voir abattre. J’aimais bien le toucher, c’est un arbre fort, qui me donne de l’énergie. Il représente le passé. Ce sont 150 ans d’histoire qui vont partir en fumée. »
Elsa : « Je le connais depuis l’âge de 14 ans, quand je faisais des courses d’orientation avec mon collège Jean-Macé. C’est un endroit où tous les promeneurs du parc se croisent. Nos chiens aiment bien aller se cacher derrière le platane. »
Yanso : « Je suis assez ému. Ça fait de la peine. On se repérait facilement avec cet arbre lors des courses d’orientation avec le collège Môrice-Leroux. »
Émeline et Tom : « Ça fait un grand vide. Il suffit de passer à côté pour ressentir son énergie. Chez nous en Isère, ce sont les châtaigniers qui disparaissent. »
Francine et Jean-Paul : « C’est bien triste. On vient souvent se promener ici. C’était une grosse présence, qui ne sera plus. L’an dernier, j’ai tout de suite vu que quelque chose n’allait pas ».
Et vous, quel est votre sentiment sur la disparition de cet arbre ?
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