En raison d’une formation du personnel, le Rize sera exceptionnellement fermé du 14 au 21 avril inclus. Nous vous remercions pour votre compréhension.
Fermeture exceptionnelle

En raison d’une formation du personnel, le Rize sera exceptionnellement fermé du 14 au 21 avril inclus. Nous vous remercions pour votre compréhension.
[19/03/2025]
Balades urbaines, visites guidées de notre exposition, spectacles, ateliers d’éveil, projections… Toute l’année, le Rize vous propose des animations jeune public, à partager en famille. Découvrez notre programmation de mars à juin 2025.
BALADE URBAINE – LA FAMILLE PINELLI AUX GRATTE-CIEL : REALITÉ OU FICTION ?
[13/03/2025]
Présente sur l’usine Sase (devenue TASE, Textile artificiel du Sud-Est) pendant plus d’une trentaine d’année, la communauté religieuse du Très Saint-Sauveur a joué un rôle particulier dans le dispositif de production mis en place par Edmond Gillet, descendant d’une famille d’industriels lyonnais spécialisée dans la chimie et la teinture de textile. (Plus d’infos sur les usines Gillet sur Le Rize +)
Au début du XXe siècle, Edmond Gillet fait construire, dans l’actuel quartier du Carré de Soie, une usine de transformation de cellulose en rayonne (soie artificielle). Préoccupé par les conditions de vie de ses ouvriers et animé par des préoccupations paternalistes et hygiénistes, il fait édifier, dans les années 1920-30, autour de son usine, une véritable « micro-ville » autonome composé de logements, d’équipements sociaux, éducatifs, sportifs… mais aussi d’un dispensaire moderne et d’une « institution bien connue des habitants » : l’Hôtel Jeanne d’Arc ou Foyer Jeanne D’Arc.
Situé rue de la Poudrette, entre les communes de Villeurbanne et de Vaulx-en-Velin, cet établissement accueille des femmes, souvent très jeunes, isolées, parfois immigrées et qui font l’objet d’une prise en charge « globale » par l’institution : gite, couvert, éducation… et travail. Le lieu devient alors un creuset où se côtoient paysannes des campagnes environnantes et migrantes d’origines diversifiées parmi lesquelles Italiennes, Espagnoles mais aussi Hongroises et Polonaises et ce, sous l’encadrement d’une douzaine de sœurs du Très Saint-Sauveur.
C’est au sein du dispensaire et du foyer que les sœurs du Très Saint-Sauveur se dépenseront sans compter pour soigner, accueillir et œuvrer pour le bien être de ces femmes, dont elles partagent le quotidien. Cette main d’œuvre féminine laborieuse est particulièrement invisibilisée dans l’histoire Gillet.
Claire Bonici, docteure en droit et membre de Vive La Tase
Elle a raconté cette histoire à l’occasion d’un café patrimoine au Rize, le 13 février 2025.
Aller plus loin
– Découvrir la présentation de Claire Bonici
– Lire l’Article « Le foyer Jeanne d’Arc et ses transformations, de 1926 à l’Autre Soie » sur le site Rize+
[14/03/2025]
Envie de découvrir Villeurbanne autrement ? Toute l’année, le Rize vous propose des balades à la découverte de l’histoire, de l’architecture et des patrimoines de la ville.
En solo, en duo ou en famille, laissez-vous guider !
Toutes les balades urbaines proposés par le Rize sont gratuites sur réservation. Les balades dédiées aux familles sont indiquées. Pour les événements déjà complets, n’hésitez pas à revenir régulièrement sur le site pour vérifier les inscriptions, des places peuvent se libérer en cas de désistement.
[03/03/2025]
Reconnaissez-vous cet immense arbre qui trône au milieu du parc de la Feyssine ? Il est bien connu des habitués du parc, qui s’y donnent rendez-vous avant une balade ou une séance de sport. Atteint d’une maladie incurable, il a été abattu au mois de mars. Retrouvez les témoignages des usagers du parc.
Géraldine Huet du Rize et Cyril Descos ont recueilli les paroles des usagers
Âgé d’environ 150 ans, ce platane a été diagnostiqué porteur du chancre coloré, une maladie causée par un champignon parasite. Ses feuilles n’ont pas poussé en 2024 et ses branches mortes commencent à tomber. Il a été abattu au cours du mois de mars 2025 pour garantir la sécurité des usagers et éviter la prolifération de la maladie sur les platanes voisins. Un bosquet d’une centaine d’arbres sera prochainement planté à cet emplacement. Clément Dodane, chef de projet parc de la Feyssine de la direction des Espaces publics et naturels de la Ville, est à l’origine de l’initiative.
Avec l’abattage de cet arbre, c’est une partie du patrimoine végétal de la ville qui disparait. La convention de Faro sur la valeur du patrimoine culturel, que le Rize et la ville de Villeurbanne se sont engagés à appliquer, préconise aussi la prise compte du patrimoine immatériel.
Nous sommes donc allés écouter, et enregistrer, des usagers du parc, pour garder une trace de cet arbre totem dans la mémoire collective. En voici quelques extraits :
Monique et Joseph : « C’était un bel arbre, il va nous manquer. Nous l’observions souvent avec nos petits-enfants lors de nos balades. On voyait aussi des faucons y nicher. »
Sylvie : « Ça me fera du mal de le voir abattre. J’aimais bien le toucher, c’est un arbre fort, qui me donne de l’énergie. Il représente le passé. Ce sont 150 ans d’histoire qui vont partir en fumée. »
Elsa : « Je le connais depuis l’âge de 14 ans, quand je faisais des courses d’orientation avec mon collège Jean-Macé. C’est un endroit où tous les promeneurs du parc se croisent. Nos chiens aiment bien aller se cacher derrière le platane. »
Yanso : « Je suis assez ému. Ça fait de la peine. On se repérait facilement avec cet arbre lors des courses d’orientation avec le collège Môrice-Leroux. »
Émeline et Tom : « Ça fait un grand vide. Il suffit de passer à côté pour ressentir son énergie. Chez nous en Isère, ce sont les châtaigniers qui disparaissent. »
Francine et Jean-Paul : « C’est bien triste. On vient souvent se promener ici. C’était une grosse présence, qui ne sera plus. L’an dernier, j’ai tout de suite vu que quelque chose n’allait pas ».
Et vous, quel est votre sentiment sur la disparition de cet arbre ?
Postez votre commentaire juste après la galerie photos.
[15/02/2025]
Quel que soit votre âge, votre histoire, votre parcours, vous avez quelque chose à partager. Le Rize offre à toutes et tous la possibilité de proposer et d’animer un atelier. Chacun peut contribuer ainsi au partage de toutes les formes de savoirs et d’expressions culturelles dans un esprit d’échanges et de convivialité.
Proposer un atelier :
Contacter Talia de Rugeriis : talia.de-rugeriis@villeurbanne.fr
Les premiers ateliers carte blanche :
[08/02/2025]
Dans le cadre de sa résidence artistique au Rize, La Grenade vous propose une série de projections et de rencontres pour débattre ensemble de l’actualité d’hier et d’aujourd’hui. En attendant son grand rendu théâtral de fin d’année.
Les prochains rendez-vous :
Samedi 15 mars à 17h
C’ÉTAIT MIEUX APRÈS
Débat théâtralisé
> Infos et réservation
Samedi 12 avril à 17h
MEDIA CRASH – QUI A TUE LE DÉBAT PUBLIC ?
Ciné-rencontre #2
> Infos et réservation
Jeudi 15 mai à 19h
C’ÉTAIT MIEUX APRÈS
Débat théâtralisé
> Infos et réservation
Jeudi 12 juin à 19h
LE GRAND RENDU
Théâtre
> Infos et réservation
Découvrez La Grenade en vidéo
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[08/04/2025]
Participer à la conception de son logement et partager un mode de vie plus écologique et plus communautaire, ça vous parle ? La journée du 17 mai sera consacrée à l’habitat participatif, une autre manière de penser la production de logement et le vivre ensemble.
Découvrez toute la programmation
Fanfare et minute patRIZmoinE !
Dans le cadre du festival de fanfares villeurbannais Féfan, la fanfare Bitume orchestra s’invite dans le quartier Maisons-Neuves ! Au son des tambours et des trompettes, laissez-vous emporter par la musique… et, en bonus, entre deux chansons, découvrez, à travers la « minute patRIZmoinE » l’histoire du village vertical. Puis déambulez, toujours en musique, jusqu’au Rize !
Rendez-vous place des Alytes, 3 b rue Raymond-Terracher, Villeurbanne
Accès libre
[16/02/2025]
Balades urbaines, conférences, visites des archives municipales, expositions… A l’occasion des 90 ans des Gratte-Ciel, nous vous proposons une série de rendez-vous autour de ce symbole de la ville socialiste des années 1930.
A l’occasion des traditionnels vœux du maire à la population, nous avons ouvert la boîte à archives et y avons trouvé, comme souvent, quelques pépites.
« Bonne année », « Meilleurs vœux »… A l’époque, le message était simpliste et le maire se mettait souvent en scène sur sa carte de vœux, parfois même aux cotés de son épouse. Des habitudes qui semblent avoir bien changé aujourd’hui.